samedi 4 juin 2011

Europe : l'incroyable gabegie

Extraits d'un article de Valeurs Actuelles.

"Ce sont 60 pages au vitriol que publie, la semaine prochaine, l’association Contribuables associés. Titre de ces “Dossiers du contribuable” n° 2, dirigés par Laurent Artur du Plessis : « L’Europe dilapide notre argent ! 

PARLEMENT BUDGÉTIVORE
Le budget du Parlement européen représente près de 1 % du budget de l’Union européenne, mais 20 % des dépenses administratives des institutions européennes. Budget 2011 : 1,686 milliard d’euros (…)
COÛTEUSE BILOCALISATION
(…) la double localisation du Parlement (Strasbourg et Bruxelles) coûte 180 millions d’euros par an aux contribuables européens (…)
SALAIRES ROYAUX
Un quart des fonctionnaires de la Commission européenne gagnent plus de 10 000 euros par mois, 214 gagnant entre 15 000 et 18 000 euros, soit autant qu’Angela Merkel, le chancelier allemand. (…) 17 anciens commissaires européens touchent encore des indemnités d’au moins 96 000 euros par an, bien qu’ils aient depuis longtemps un emploi de lobbyiste ou en politique.
TRÈS CHÈRE PRÉSIDENCE
La France a présidé le Conseil de l’Union européenne du 1er juillet au 31 décembre 2008. Cette présidence française a coûté 175 millions d’euros aux contribuables (…)
LIMOUSINES EN OR
Le Parlement européen a passé un contrat de 5,25 millions d’euros (sur quatre ans) avec la société française Biribin Limousines pour véhiculer les députés européens dans Strasbourg. (…)
RUINEUSE COMMUNICATION
Selon un “projet de rapport” de la commission du contrôle budgétaire du Parlement du 3 février 2011, la direction générale de la communication au Parlement européen comptait 722 postes au 31 décembre 2009 pour un coût de 80,9 millions d’euros. (…)
TÉLÉ MAGOT
Europarl TV, la chaîne du Parlement européen qui émet sur Internet depuis septembre 2008, coûte 9 millions d’euros par an mais ne compte que 900 téléspectateurs en moyenne par jour (…)
(…) "

vendredi 3 juin 2011

"Sarkozy ne rend pas compte au peuple français mais à Washington"


( Traduction par mes soins d'un ) Entretien de Paul Craig Roberts par Press-TV (média iranien) du 16 avril 2011 sur le conflit en Libye.


Extraits de Wikipédia :



Paul Craig Roberts est un économiste et journaliste paléoconservateur américain, né le 3 avril 1939 à Atlanta Au début des années 1980, il est sous-secrétaire au Trésor dans l'administration Reagan

Le ministre français de l'économie et des finances, Édouard Balladur, reconnaissant ses compétences, lui décerne la Légion d'honneur en mars 1987 pour son « renouvellement de la science économique et politique après un demi-siècle d'interventionnisme ». Sa participation à la campagne de lutte contre la drogue aux États-Unis est par ailleurs remarquée.

Il a été rédacteur et chroniqueur de divers journaux, notamment The Wall Street Journal et BusinessWeek.

Il s'est montré favorable aux thèses de conspiration interne à propos des attentats du 11 septembre 2001, a marqué son opposition à la guerre en Irak, et a appelé les élus du Congrès à voter la mise en accusation de George W. Bush. Il est également très critique envers la politique américaine vis-à-vis de l'Iran.




Le dirigeant libyen a fait deux erreurs : il bloqua le commandement US africain en ne le rejoignant pas et laissa entrer la Chine en Libye avec d’importants investissements énergétiques à la place, affirme un ancien officiel US.


Press TV interviewa Dr. Paul Craig Roberts, ancien secrétaire assistant du Trésor US de la ville de Panama, qui nous donne son avis sur la révolution en Lybie et les raisons pour lesquelles Obama doit renverser Khadafi alors qu’aucun président US ne l’a fait.

Press TV : la Russie a critiqué le dépassement par l’OTAN du mandat de l’ONU. D’autre part une colonne est en train d’être écrite par Obama, Cameron et Sarkozy qui ont dit que « ce serait une terrible trahison envers le peuple lybien de laisser Khadafi au pouvoir ».

Nous savons que le mandat n’exige pas un changement de régime ; l’administration Obama a dit qu’ils n’étaient pas là pour un changement de régime, mais les choses semblent un peu différentes maintenant, n’est-ce pas ?

Roberts : Oui en effet. Tout d’abord notez que les révoltes en Lybie sont différentes de celles en Egypte, au Yémen, ou au Bahrein ou en Tunisie et la différence est qu’il s’agit d’une rébellion armée.
D’autres différences : les révoltes ont débutées dans l’est, où le pétrole se trouve, pas dans les capitales. Et nous avons entendu dès le départ, des informations crédibles sur l’implication de la CIA dans les révoltes et un nombre important de reportages de presse ont affirmé que la CIA avait fourni des fonds pour aider la rébellion.

A mon avis, ce qui se joue c’est l’élimination de la Chine de la Méditerranée. La Chine a d’importants investissements énergétiques et des constructions en Lybie. Ils cherchent des sources d’énergies pour le futur en Afrique.

Les USA sont en train de contrer cela en organisant le Commandement US en Afrique (USAC) que Khaddafi refusa de rejoindre. C’est la seconde raison pour laquelle les américains veulent sa chute.