mercredi 27 juillet 2011

"Les mensonges sur la guerre de Libye sont pires que ceux sur l’Irak"



Extraits d’une traduction (Résistance 71) d’un article de Thomas C. Mountain. 

(…)
Toutes les histoires de viols de masse sous viagra étaient des fabrications.

Amnesty n’a pas non plus pu vérifier une seule de ces histoires de “mercenaires africains” de Kadhafi et les dires de la télévision satellite internationale de mercenaires africains violant les femmes (…)

Il n’y a aucune confirmation des attaques d’hélicoptères contre les populations civiles, pas plus que de confirmation d’avions gouvernementaux bombardant leur propre peuple
(…)
Après avoir passé trois mois au sol avec les forces rebelles et dans les zones contrôlées par les rebelles, l’enquêteur d’Amnesty n’a pu confirmer que 110 morts à Benghazi, ceci incluant également des supporteurs de Kadhafi.
Seulement 110 morts à Benghazi ? Attendez une minute,  
on nous avait dit que des milliers avaient trouvé la mort là-bas, 10 000 même.
(…)
Aujourd’hui, en accord avec les dires du Croissant Rouge libyen, plus de 1 100 civils libyens ont été tués par les bombes de l’OTAN, ceci incluant 400 femmes et enfants. Plus de 6 000 civils libyens ont été blessés, pour certains très grièvement.

(…)
En ce qui concerne la brutalité de Kadhafi, dans l’Algérie voisine, l’armée algérienne a combattu une guerre de contre-insurrection pendant plus de dix ans, guerre qui a vue la mort de quelques 200 000 Algériens. Ceci est certainement brutal, et rien de similaire ne s’est jamais passé en Libye.
(…)
La majorité du peuple libyen s’est rassemblé derrière le gouvernement libyen et le “guide” Mouamar Kadhafi, avec plus d’un million de personnes ayant manifesté pour leur soutien le 1er Juillet à Tripoli, la capitale de la Libye.
(…)
le peuple libyen a la plus grande espérance de vie du monde arabe. Le peuple libyen a le meilleur système de santé publique gratuit du monde arabe. Le peuple libyen a la meilleure éducation gratuite du monde arabe. La plupart des familles libyenne possède leur propre maison et la plupart des familles libyennes ont leur propre automobile. La Libye est bien mieux lotie que ses voisins, ce qui provoque chaque année, une migration de dizaines de milliers de gens des pays voisins de l’Egypte et de la Tunisie vers la Libye, pour gagner l’argent afin de nourrir leur famille chez eux, en faisant le sale travail que les Libyens ne voulaient plus faire.
(…)
Alors pourquoi l’OTAN a t’elle déclenché cette guerre contre la Libye?
Dans un premier temps,  
Kadhafi était sur le point de créer un nouveau système bancaire en Afrique
système qui allait pousser dehors le FMI, la Banque Mondiale et autres business associé des banksters en Afrique. (…) il y aurait eu une banque d’investissement africaine pesant 42 milliards de dollars et qui aurait été responsable des prêts majeurs à des taux d’intérêt pouvant même être de zéro.
La Libye a financé des projets d’infrastructure majeurs en Afrique qui ont commencés à connecter les économie africaines entre elles et les aider à s’émanciper de le dépendance perpétuelle d’avec les pays occidentaux concernant les importations.
(…)
Ce qui semble avoir définitivement fait pencher la balance en faveur d’une intervention militaire directe de l’occident en Libye fut la demande par Kadhafi que les compagnies pétrolières américaines, qui sont des facteurs économiques de longue date en Libye, devraient commencer à compenser la Libye de quelques dizaines de milliards de dollars pour les dégâts occasionnés à l’économie libyenne par les sanctions de l’ONU imposées à la Libye pour “l’attentat de Lockerbie”, sanctions qui s’étendirent des années 1990 aux années 2000.
Ceci  devant l’émergence des preuves établies que la CIA a payé des millions de dollars à des témoins du procès de l’attentat à la bombe de Lockerbie afin que ceux-ci changent leur histoire pour impliquer la Libye.
Ceci fut utilisé comme base d’instauration des sanctions de l’ONU contre la Libye, sanctions qui eurent de graves conséquences économiques pour le pays. Le gouvernement des Etats-Unis a menti et endommagé la Libye; ainsi les compagnies pétrolières états-uniennes devraient commencer à payer plus pour couvrir les dégâts occasionnés par les actions de leur gouvernement.
Pas difficile de voir pourquoi Kadhafi ne pouvait rester en place non ?
Ajoutez à cela le fait que Kadhafi avait clairement signalé qu’il voyait plus le futur du développement économique de la Libye et de l’Afrique avec la Chine et la Russie plutôt qu’avec l’occident

(…)


dimanche 24 juillet 2011

L'européisme économique face à la réalité




J-P Petit glisse ici quelques vérités : la zone euro (qui réunit des économies qui n'ont rien à voir ce qui a pour résultat fatal de les faire diverger d'avantage) est un pur échec. Les solutions européistes bien sûr consistent à continuer sur cette voie, accroitre le budget central, augmenter les transferts etc. avec les euro-technocrates aux commandes.  Ah mais pourquoi donc l'Europe réelle est-elle si éloignée des beaux schémas européistes ? Tout est à refaire ! Bref, les européistes sont simplement discrédités par les faits, ce sont des morts vivants, des zombis qui voient leur château de carte s'effondrer. 

Comme l'a très bien montré Roland Hureaux ( "Les hauteurs béantes de l'Europe") l'européisme n'est qu'une variante de totalitarisme, c'est une idéologie, un projet préconçu basé sur une idée simpliste (unifier les Etats est quoi qu'il arrive la solution) et qui tente de s'imposer contre une réalité par essence complexe ce qui aboutit à un clash et à une régression sociale assurée. En ce sens, l'européisme est la suite logique du nazisme et du communisme.
A cela il faut cependant ajouter qu'il s'agit non seulement d'une idéologie, mais également d'un projet de domination impérial, américain pour être plus précis (lisez Brzezinski). Ce point crucial (qui reste encore le plus occulté) a été exposé notamment par François Asselineau.

Pour finir, vous noterez dans la vidéo la présence du président de la fondation européiste Robert-Schuman; Robert Schuman, un mythe made by CIA.


Eurokritik


Quand François Hollande réinvente… les CDS !


(...)

Que nous dit le camarade Hollande« [La solution à la crise] appelle une stratégie européenne sur les marchés. Les Eurobonds, c’est à dire les emprunts européens, seraient un moyen efficace de lever de l’argent à moindre coût et de l’utiliser pour racheter la dette grecque décotée et de prendre les spéculateurs à leur propre jeux. La Banque Centrale Européenne pourrait de son coté acquérir des obligations non échues pour permettre une restructuration en douceur des dettes souveraines les plus attaquées. »

Qu’est ce qu’un « Eurobond » ? Ni plus ni moins que la mutualisation de la dette des États défaillants avec les celle des États solvables. Puisque nous avons des États qui peuvent faire face à leurs dettes et des États qui ne peuvent pas faire face à leurs dettes, la proposition des idéologues comme Monsieur Hollande est tout simplement de mélanger ces différentes dettes et de vendre ce nouveau produit à des investisseurs…. Ça ne vous rappelle rien ? Voyons, réfléchissez…. Il y a quelques années, on appelait cela des CDO ou CMO…. Mais oui, bien sûr, c’est ainsi que les banques américaines ont vendu les créances douteuses du marché immobilier américain au monde entier !

Mélanger une dette saine avec une dette pourrie dans un même produit ne fait que dévaloriser la saine sans pour autant sauver la valeur de la pourrie.
 (...)

samedi 23 juillet 2011

Le logiciel ultra-européiste de Martine Aubry



Vu sur le blog de Martine Aubry, humoriste, candidate à la présidence de la république et ultra-européiste.



A propos de l’Accord au sommet européen de Bruxelles  on peut lire :

« Plus d'Europe, mais une autre Europe, c'est l'engagement de Martine Aubry et des socialistes européens. » (…) « Le cœur du problème reste toutefois entier: bâtir le gouvernement de l'euro. » (…) « Il est temps de doter la zone euro d'un gouvernement moderne, démocratique et efficace. »


Pour rappel, Martine Aubry et son parti ont depuis toujours fait la promotion de la construction européiste telle qu’elle s’est réalisée concrètement et qui révèle aujourd’hui sa faillite et son caractère anti-démocratique et anti-économique.

Martine Aubry lors du référendum sur le TCE en 2005 s’était prononcée pour le oui - montrant ainsi qu’elle sait devancer les attentes populaires ; au sujet du traité de Lisbonne elle avait rectifié le mauvais coup du peuple français qui s’était prononcé contre son projet de « toujours plus d’Europe, une autre Europe, moderne, démocratique et efficace ».
Aujourd’hui encore Mme Aubry persévère dans son idéologie, se refusant à modifier son logiciel ultra-européiste.


A lire et à faire lire à ce propos le décryptage de François Asselineau :






jeudi 14 juillet 2011

L'hypocrite niaiserie d'Eva Joly

 "Personne n'est assez naïf pour penser qu'un pays n'aura pas d'ennemis parce qu'il ne veut pas en avoir".  
Julien Freund.


La candidate d'Europe écologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, Eva Joly, s'est déclarée jeudi favorable à la suppression du défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Elysées, qu'elle a proposé de remplacer par un "défilé citoyen".

"J'ai rêvé que nous puissions remplacer ce défilé (militaire) par un défilé citoyen où nous verrions les enfants des écoles, où nous verrions les étudiants, où nous verrions aussi les seniors défiler dans le bonheur d'être ensemble, de fêter les valeurs qui nous réunissent", a déclaré Mme Joly à l'AFP, en marge d'un rassemblement pour les valeurs de la République.
(...)
Je pense que le temps est venu de supprimer les défilés militaires du 14 juillet parce que ça correspond à une autre période", a-t-elle estimé en fustigeant "cette France guerrière".




Que dire à propos de cette déclaration d'Eva Joly si ce n'est qu'elle démontre ses penchants purement idéologiques, ridicules et hypocrites.
Ce genre d'idées désastreuses est non seulement :
  • totalement stupide (la France est encore la première destination touristique du monde, et c'est bien avec ce type de mesures qu'elle perdra sa place de n°1 - dans la même veine les complexes idéologiques vis-à-vis de Napoléon sont tout aussi contre-productifs)
 mais également :
  •  totalement hypocrite de la part de quelqu'un qui a soutenu la guerre en Libye (*) et qui appelle effectivement à une action militaire, au passage contraire aux intérêts de la France et qui relève d'une doctrine d'ingérence dite humanitaire (mais qui sert en fait à chaque fois les intérêts de puissances et qui conduit à de nombreuses victimes civiles). Donc Eva Joly fustige le symbole de la "France guerrière" qui défile traditionnellement le 14 juillet mais soutien la guerre bien réelle (avec les mêmes avions de chasse qui défilent) et bien concrète ( mais avec les "bavures" en plus) ? Voilà bien un modèle d'hypocrisie ! 

Eva Joly serait-elle une guerrière qui ne s'assume pas ? 


Remarque complémentaire : Au delà du symbole on peut aussi y voir la marque de l'européisme de Mme Joly qui la pousse à déposséder la France de ses attributs de souveraineté, la défense en l'occurence.




« La décision a été prise par l’Onu d’une intervention dans l’espace aérien pour protéger les Libyens contre leur leader. Je suis 100% pour cette intervention. Je veux que nous restions dans le cadre de l’Onu. »
« Il est difficile de mener une guerre sans troupes au sol. On a mis des hélicoptères pour essayer d’augmenter la performance de ces interventions. Nous savions depuis le début que ça serait difficile, dans la mesure où le mandat est limité à l’espace aérien. Si cela se modifie, ça doit être sur décision de l’Onu. »

Et en bonus




Eurokritik

Immense gabegie des fonds européens : la Roumanie incapable de les "absorber "

Voici un exemple de l'utilisation des fonds européens (c'est à dire des pays les plus importants de l'UE, Allemagne et France en tête) : une immense gabegie. Les technocrates de Bruxelles pensent développer des pays en les arrosant d'euros depuis des hélicoptères...

Quand on sait que les immenses transferts de l'ex-RFA en direction de l'ex-RDA suite à la réunification allemande n'ont pas donné de résultats très concluants et quand on voit le caractère éphémère de la croissance espagnole, irlandaise et grecque force est de constater que la méthode européiste est un véritable échec et un immense gaspillage de l'argent des français.

"La Roumanie serait incapable de tirer parti des milliards d'euros de financements européens qui lui sont alloués pour développer son économie et seuls 3,4 % de cet argent sont réellement dépensés, selon un groupe de réflexion. Un reportage d'EurActiv Roumanie.
« La situation en Roumanie est alarmante », a annoncé Violeta Alexandru, directrice de l'Institute for Public Policies (IPP), un groupe de réflexion qui a présenté un rapport le 12 juillet.
(...)
Le rapport critique surtout le « manque de transparence » de l'administration roumaine dans sa gestion des fonds structurels.
Bucarest n'a absorbé que 3,4 % des 20 milliards d'euros de financement européen alloués pour 2007-2013
 (...)
les problèmes du pays tirent leur origine de la corruption, d'une piètre législation, d'une gestion et d'un contrôle inefficaces, de la bureaucratie et de conflits d'intérêts.
(...)"


Remarque de François Asselineau : "Le problème "d'absorption" de ces fonds par la Roumanie tient au fait que des sommes considérables versées par Bruxelles ont en réalité terminé dans les poches des mafias locales, particulièrement actives en Roumanie et en Bulgarie.

Devant l'accumulation des scandales et des détournements de fonds, les services européens ont multiplié les conditionnalités d'octroi de fonds et la surveillance de leur utilisation. Du coup, les Roumains n'arrivent plus à les utiliser car une partie importante de leur économie reposait justement sur ces opérations maffieuses...".

mardi 12 juillet 2011

L'Italie attaquée par les marchés - l'euro se rapproche du gouffre

Les scandaleuses subventions de SOS Racisme


"en 2009, derniers chiffres connus, SOS Racisme percevait, pour fonctionner, 904 596 euros de subventions publiques et .... 18 669 euros de cotisations de ses membres !!!"




Source : delanopolis.fr

Hala Jaber du Sunday Times : « Oui, il y a des terroristes islamistes en Syrie »

Extraits d'une traduction d'Infosyrie :


Voici la traduction d’un fort intéressant article de la journaliste anglo-libanaise Hala Jaber, correspondante du journal britannique The Sunday Times et nommée journaliste de l’année 2003 par Amnesty International. A peine arrivée en Syrie, fin juin, elle a enquêté à Damas et dans le nord-ouest du pays, particulièrement touché par les troubles. Tout en soulignant la brutalité inutile et meurtrière des forces de l’ordre, elle pointe, et c’est un fait nouveau dans la presse occidentale, la présence d’extrémistes armés (et barbus), agents provocateurs s’employant avec d’assez gros moyens à faire dégénérer les manifestations au départ pacifiques. 
(...)
Ils sont venus par milliers marcher pour la liberté à Ma’rrat al-Nu’ man, une petite ville misérable entourée de champs de camomille et de pistaches dans la région troublée du nord-ouest de la Syrie. La manifestation a suivi une routine devenue familière à tous ceux qui y participent chaque vendredi depuis 11 semaines, et pourtant y participer cette fois requérait un courage extraordinaire.

La semaine précédente quatre manifestants ont été tués en tentant de bloquer la route principale reliant Damas et Alep, la plus grande ville du pays. Et la semaine d’avant, quatre autres avaient été tués.

Les habitants de Ma’rrat étaient à ce point furieux du sang versé par les mukhabarat – membres de la police secrète -, que des intermédiaires avaient proposé un accord aux deux camps. Quatre-cents membres des forces de sécurité avaient été retirés de Ma’rrat, en échange de la promesse d’une manifestation calme. Les forces restantes, 49 policiers et 48 réservistes, étaient confinés dans une caserne près du centre-ville. Mais au moment où quelque 5 000 manifestants non armés parvenaient à la place principale, ils avaient été rejoints par des hommes munis de pistolets.

« Des types barbus et armés à bord de pick-ups »

Au début, les chefs tribaux conduisant la marche ont pensé que ces hommes étaient venus armés pour se défendre si jamais une fusillade éclatait. Mais quand ils ont vu d’autres armes – des fusils et des lances-roquettes manipulés par des types barbus à bord de voitures ou de pick-ups sans plaques d’immatriculation – ils ont compris que des incidents étaient à venir.

La violence a éclaté alors que les manifestants approchaient de la caserne, où les policiers s’étaient barricadés. Quand les premiers coups de feu ont éclaté, les manifestants se sont dispersés. Quelques policiers ont pu s’enfuir par une porte à l’arrière de la caserne ; les autres se sont retrouvés assiégés.

Un hélicoptère militaire est envoyé en renfort. « Il s’en est pris aux hommes armés pendant plus d’une heure » a dit un témoin, un chef tribal. « Il les a contraints à utiliser contre lui le plus gros de leurs munitions pour soulager les policiers encerclés dans le bâtiment. »

Certains des hommes armés ont été atteints par les balles tirées de l’hélicoptère. Quand celui-ci s’est retiré, la foule s’est mise à attaquer la caserne. Une fusillade enragée s’en est suivie. Bientôt, quatre policiers et 12 assaillants étaient morts ou mourants. 28 autres policiers étaient blessés. Leur caserne était mise à sac et incendiée, en même temps que le tribunal et le poste de police.

Les policiers qui avaient échappé à l’attaque du 18 juin ont été cachés dans les maisons des familles qui avaient manifesté un peu plus tôt, selon le témoignage de ce chef tribal. Lui, ses fils et ses neveux ont récupéré 25 hommes et les ont conduits jusqu’au QG de la police d’Alep.

Vendredi dernier j’observais la dernière manifestation pour la démocratie à Ma’rrat. Seulement 350 personnes étaient présentes, pour la plupart des jeunes gens à moto qui fonçaient sur la grand-route vers une ligne de blindés garés au milieu de bosquets d’oliviers. Parmi ces irréductibles se trouvaient des militants barbus. Ils ont alors provoqué les militaires à grand renfort d’injures, qui les ont accueilli avec un grand stoïcisme. Les gens du coin m’ont dit que les blindés n’avaient pas bougé depuis qu’ils avaient pris position 18 jours plus tôt.

La raison de cette faible participation à la manifestation a bien été comprise par les chefs tribaux qui avaient organisé les précédentes marches, et qui espéraient qu’une réforme politique finirait par apporter l’argent du gouvernement à leur ville oubliée de 100 000 habitants. Des milliers de gens ordinaires qui les avaient soutenus préféraient désormais rester chez eux de peur que des éléments armés provoquent de nouveaux affrontements.

Des infos faisant état d’hommes armés tirant au milieu de manifestations dans au moins quatre villes semblent marquer l’émergence d’une nouvelle source de trouble dans un pays déjà déchiré par trois mois de troubles qui ont causé la mort de presque 1 400 personnes, et pas mal d’inquiétude chez ses voisins, d’Israël à la Turquie.

Des activistes interrogés la semaine dernière par le Sunday Times craignaient que ces hommes en armes – dont un certain nombre de djihadistes – divisent l’opposition et donnent aux forces de sécurité syriennes un prétexte pour continuer à tirer sur leur propre peuple.

« J’ai entendu des officiels reconnaître leurs erreurs »

Je suis arrivé à Damas mardi dernier, le premier journaliste occidental à entrer en Syrie avec l’assentiment des autorités depuis que les troubles ont débuté. De hauts responsables m’avaient promis que je pourrais me déplacer et travailler librement.

Histoire de les mettre à l’épreuve, je me suis entretenu avec des figures de l’opposition et des militants aussi bien qu’avec des membres du gouvernement de Bachar al-Assad. J’ai trouvé un pays dont l’ardente population est de plus en plus déterminée à assurer un changement, et dont les dirigeants semblent ne pas savoir comment lui répondre.

Ce n’est pas, je le précise, grâce à des sources gouvernementales que j’ai pu établir la présence d’extrémistes, mais grâce à des personnalités de l’opposition et à mes propres yeux.
(...)


Source : InfoSyrie.

lundi 11 juillet 2011

La Grèce ou le théâtre d'ombres européen

Extraits de cet article de Roland Hureaux mis en ligne sur Marianne2.fr


L’aide apporte à la Grèce est certes conditionnée par des exigences chaque fois plus rigoureuses ; mais personne ne pense plus sérieusement que ces exigences, qui surpassent largement les capacités de l’économie et de la société grecque, seront  jamais satisfaites.
  
En fait, ces exigences servent surtout à sauver la face des principaux décideurs. (...)

Pourquoi cette comédie ? 

D’abord, parce que les dirigeants occidentaux peuvent légitimement craindre que l’effondrement de la Grèce (qui pèse tout de même plus que Lehman Brothers) ait  des conséquences incalculables et cela, bien au-delà de l’Europe. Cet effondrement peut relancer la crise mondiale, provoquer une  nouvelle panique boursière ou bancaire. (...)

En France et en Allemagne, la menace se trouve redoublée du fait de l’engagement des banques auprès de l’Etat grec. La faillite de la Grèce ne serait-elle pas aussi celle du Crédit agricole et de la BNP-Paribas ?  (...)

La crédibilité de la classe politique en cause

Mais par derrière ce qu’il faut bien appeler un acharnement thérapeutique, se trouve aussi le fait que la classe politique de toute  l’Europe occidentale a engagé sa crédibilité sur l’euro, comme la classe politique de l’Union soviétique sous Brejnev avait engagé sa crédibilité sur la théorie communiste. (...)

Je demandai  une fois à un proche de Sarkozy ce qu’il ferait si l’euro s’effondrait avant mai 2012. Il me  répondit  tout à trac : « Combien faut-il mettre au pot pour que l’euro tienne jusque là ! ». Etonnante réponse ! Il aurait pu  dire : le président est un leader de crise, il saura bien gérer ce genre de situation. Non : le scénario d’une élection présidentielle française après un éclatement de l’euro, pour un certain establishment, est inenvisageable. (;..)

Autre question : qu’est-ce donc qui peut mettre un terme à cette politique de sauvetage à la petite semaine  et donc  précipiter la fin de l’euro ? Une partie de la réponse réside dans le peuple grec : s’il se révolte de manière si violente  que les engagements de son gouvernement perdent toute crédibilité, peut-être la communauté internationale se rendra-t-elle à l’évidence ?
Une autre partie se trouve chez les juristes  allemands. Certes, la  classe politique allemande  est aussi mouillée dans l’euro que la française et, même si elle a l’air de se laisser tirer l’oreille, la chancelière Merkel boira, n’en doutons pas,  le calice jusqu’à la lie,  pour les mêmes raisons que son homologue français.   Une action a toutefois été engagée devant le Tribunal constitutionnel de Karlsruhe par un groupe d’économistes et de juristes hostiles à l’euro.  Le même groupe avait  déjà fait admettre à la cour suprême allemande  que le droit européen n’était  pas opposable à un certain nombre de droits fondamentaux du peuple allemand (alors qu’en France, le Conseil constitutionnel a pris le parti  inverse : rien n’est opposable au droit  européen). Il essaye maintenant de faire reconnaître, au nom du droit de propriété et donc de la stabilité de la monnaie, que l’aide à la Grèce  et aux autres PIIGS est illégale : à la fois contraire au traité de Lisbonne et au droit de propriété, car inflationniste. Jacques Sapir a  montré comment le seul moyen de sauver  encore quelque temps l’euro était de monétiser la dette des pays  les plus vulnérables et donc de   lancer l’Europe dans une spirale inflationniste. C’est ce que les Allemands  dont nous parlions  voudraient  interdire. L’affaire a été plaidée le 4 juillet. Si elle aboutit, les mains  de la chancelière seront liées.
(...)

 

L'absurde combat de l'Europe contre les agences de notation

Extraits de cet article mis en ligne sur Marianne2.fr

(...)
L'indignation des dirigeants européens serait d'ailleurs bien plus crédible si ces derniers n'avaient, ces dernières années, constamment œuvré pour renforcer le pouvoir de ces agences. Ainsi, c'est bien lors des récents accords de Bâles (dit Bâles II), transposés en directive européenne en 2006, que les agences de notations se sont vues officiellement attribuées un rôle de régulateurs par les autorités européennes. Grâce à cette directive entrée en application le 1er janvier 2007, l'Europe a obligé les banques à tenir compte des évaluations des agences pour calculer le risque de créance et constituer leurs réserves. De fait, cette directive contraint les banques européennes à retirer de leur bilan toutes les créances dont la note est dégradée, rendant encore plus difficile le financement des États en difficulté.

Mais, plus généralement, l'Europe est victime de l'absurdité de ses propres règles dont la logique a conduit à la privatisation de l'ensemble des systèmes de financement des États. Car si les agences de notation ont le pouvoir de mettre un État en faillite, c'est bien parce que les règles européennes actuelles imposent aux membres de l'UE de faire exclusivement appel aux institutions privées pour se financer. Ainsi, contrairement à ce qu'on trouve chez les autres puissances économiques (en particulier aux États-Unis) il est interdit à la Banque centrale européenne de financer les déficits publics. De même, la solidarité entre partenaires européens est limitée au strict minimum (rappelons au passage que les « aides » attribuées à la Grèce sont des prêts rémunérés à un taux de 4,2%). La situation européenne est absurde au point d'accorder aux banques privées un taux de refinancement public de 1,5% (taux de la BCE) tandis qu'elle interdit de facto à ces mêmes banques de prêter à moins de 5% (prix du risque oblige) aux pays qui connaissent des difficultés. Enfin, les règles actuelles de l'Union interdisent toute possibilité de fédéraliser des dettes nationales, puisque, d'après les traités, il est impossible à l'Union d'emprunter et d'émettre des obligations en son nom.

Dans ces conditions, la colère des européens contre les agences de notation ressemble à celle d'un enfant qui, ayant construit un beau château de cartes sur une dune de sable, s'indignerait que la brise du soir puisse faire effondrer son bel édifice.

David Cayla est économiste à l'Université d'Angers.

jeudi 7 juillet 2011

Bruxelle sanctionne le Royaume Uni pour ne pas avoir fait flotté le drapeau de l'Union européenne.


(...)
"Bruxelles a  imposé près de 500 000£ de pénalités financières à des conseils, musés, universités, agences de voyage et sociétés. Chacun ont violé la règle exigeant d'afficher les symboles de l'UE en échange des fonds accordés.(...)
Eric Pickles critique : "cela défie le bon sens que l'UE puisse sanctionner des personnes publiques avec de lourdes amendes pour simplement ne pas avoir fait flotté son drapeau"
(...)"C'est un bon exemple de dérive bureaucratique."

Source : http://www.dailymail.co.uk/