jeudi 25 août 2011

C’était le staff de DSK pour 2012



Selon un livre à paraître jeudi (de David Revault d'Allonnes et Fabrice Rousselot) DSK avait déjà planifié la composition de son équipe de campagne pour 2012

(…)

SON ENTREE EN CAMPAGNE


LE moment - Selon les auteurs du livre, l’entrée en campagne de Dominique Strauss-Kahn était bien planifiée pour le 28 juin dernier, date officielle de l’ouverture des candidatures de la primaire. Après avoir démissionné quelques jours auparavant de son poste de directeur général du FMI, DSK aurait alors adressé une lettre à la première secrétaire Martine Aubry, dévoilant ses intentions. Dans la soirée, "le 20 heures de TF1 était évidemment envisagé par son équipe", écrivent les auteurs. (…) L'agence de communication Euro-RSCG prévoyait ensuite, selon l’ouvrage, un départ en campagne éclair. (…)

SA DREAM TEAM

(…) Le livre révèle que le poste de directeur du staff strauss-kahnien était réservé à l’ancien Premier ministre Laurent Fabius qui aurait mis à disposition du candidat les réseaux Joxe et Quilès, anciens ministres de l’Intérieur. (…)

LE PROGRAMME DE SA CAMPAGNE


Se construire l’image de… "Roosevelt français" - "On devait proposer une nouvelle France. Le New Deal", explique un cadre de l’agence de communication Euro-RSGC, en référence à la politique interventionniste américaine lors de la Grande Dépression. En somme, selon les auteurs du livre, 
DSK s’apprêtait à faire une "campagne tout en paillettes", "destinée à vendre une sorte de Roosevelt français du XXIe siècle". 
Pour cela, Dominique Strauss-Kahn devait se placer au-dessus de la mêlée, "de ne pas tirer vers le bas par la polémique, n’avoir que des mots gentils pour François", rapporte un de ses amis politiques.
DSK à la ferme - Pour la campagne, le député Claude Bartolone , récemment devenu un de ses plus fervents supporters, avait conseillé à DSK "une campagne à éclipses". Ce que l’agence Euro-RSCG avait approuvé, rapporte l’ouvrage. Pour l’été, le député de Seine-Saint-Denis lui avait ainsi proposé la formule : " ‘Il court, il court, le furet’ (…).Tu es là, mais personne ne te voit. Mais ce sont des témoins qui parlent de toi". Et Claude Bartolone avait assorti son concept d’exemples. Dont celui-ci : Dominique Strauss-Kahn passe "deux jours dans une ferme, chez un agriculteur de haute montagne. Personne ne le sait. Et le matin où il part, le mec va voir la presse et raconte comment il a reçu quarante-huit heures DSK chez lui !". Imaginez que l’agriculteur et son entourage aient attendu son départ pour aller "voir la presse" sans dégainer son Smartphone est au demeurant aussi pittoresque que ce concept du candidat à la ferme. 


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